- Maquette -
- Impression -
- PAO -
- Papier -
- Photographie -
- PAO -
- Photogravure -
- Finition -
Maquette
Mot ou phrase mis en évidence et/ou en gros caractères, qui permet d'attirer l'attention.
Petit pistolet à air comprimé projetant de fines particules de peinture ou d'encre, permettant ainsi d'obtenir des fonds dégradés. Utilisé pour les illustrations hyperréalistes.
Blanc entourant de façon précise une illustration, un aplat ou un pavé de texte.
Tirage en noir et blanc au trait réalisé sur papier photographique.
Début d'un article donnant l'impression de couvrir le texte comme une coiffure à large bord. Court texte rédactionnel précédant le corps d 'un article et le résumant.
Maquette de distribution (ou crayonné du déroulé prévisionnel) de l'ensemble des pages d'un ouvrage sous forme d'un tableau présentant les pages en regard groupées deux par deux et mentionnant les ruptures de composition (page blanche, chapitre, illustration... ).
Modifications apportées par l'auteur à son texte après composition ou maquettage. (Elles sont facturables.)
Illustration ne comportant que des noirs pleins et aucune demi-teinte.
Alignement vertical des lignes composées d 'un texte (au fer à gauche ou au fer à droite). Les puristes disent aligné au fer ou en bout.
Trait tracé sur les documents d'exécution*, délimitant l'emplacement des illustrations, bendays* et aplats*. Ce filet disparaîtra à la photogravure.
Dimensions d'un imprimé. Un dépliant s'indique : Format à plat/ Format plié, une brochure : Format ouvert/Format fermé.
- à la française : qualifie le format (présentation) d'un ouvrage dont le sens de lecture est parallèle au petit côté (la plus grande dimension est donc la hauteur).
- à l'italienne : format dont la plus grande dimension (la base de l'ouvrage) est la largeur.
- à l'allemande : format à la française dont les pages s'ouvrent de bas en haut (type calendrier de La Poste).
Dimensions standardisées des feuilles du papier d'un imprimé, en largeur et en hauteur. Les normes européennes vont de AO à A 10, chacun des formats intermédiaires étant la moitié du précédent (AO, Al , A2, A3, A4, etc.). La feuille AO (format de base qui a une surface de 1 m2) mesure 841 x 1189 mm, la feuille A4 : 210 x 297 mm.
Tracé figurant, sur une feuille ou sur l'écran de mise en page, l'encombrement du texte d'un ouvrage avec ses différentes marges et colonnes dans leur justification habituelle. C'est sur le gabarit qu'est dessinée la maquette.
Ensemble des composants d'une page imprimée : textes, images, couleurs.
Synonyme de dessinateur, illustrateur, maquettiste.
Composition d'un texte sur plusieurs justifications, pour entourer une lettrine ou suivre les contours d 'une illustration.
Du fait de l'homothétie, la hauteur et la largeur d'un document se réduisent ou s'agrandissent dans un rapport
constant. Exemple : un original de format 60 x 90 mm réduit au tiers fera 20x30 mm.
Qualifie la couleur ne montant pas à la photogravure (le bleu clair utilisé pour le tracé des documents d'exécution est inactinique).
Version élaborée de la prémaquette. Réalisation graphique se rapprochant au plus près de la réalisation finale (aujourd'hui grâce à la P.A.O. et à la qualité des sorties numériques couleur, les maquettes sont de plus en plus proches du rendu final).
Représentation en volume de l'ouvrage à réaliser dans la qualité de papier choisie.
Art de disposer de façon graphique et harmonieuse l'ensemble des éléments constitutifs d'une page (textes, photos, illustrations, rythme des blancs etc.).
Pantone Matching System. Références de composition de couleurs permettant, à partir de 10 tons directs de base, d'obtenir environ 700 coloris (les références C indiquant l'aspect sur papier couché, les U sur papier offset à partir d'une même encre) ; chaque ton portant un numéro.
Langage de description de pages créé par la société Adobe Systems et dont la spécificité est de préserver la mise en forme d’un fichier – polices d'écritures, images, objets graphiques, etc – telle qu'elle a été définie par son auteur, et cela quels que soient le logiciel, le système d'exploitation et l'ordinateur utilisés pour l’imprimer ou le visualiser (source wikipedia).
Première ébauche, souvent à main levée, d'un projet de mise en pages ne prenant en compte que l'équilibre des masses, la
répartition des blancs, l'encombrement, pour une lecture globale.
Esquisse colorée à grands traits d 'un projet ou d'une illustration précédant éventuellement une maquette.
Dessin très simplifié, ne comportant que les traits essentiels de la figure représentée.
- Sigle : lettres initiales constituant l'abréviation de mots fréquemment employés : S.N.C.F., R.A.T.P., R.E.R. , U.S.A. , Afnor, Unesco
- Symbole : signe figuratif qui représente un concept. La balance est le symbole de la Justice.
- Marque : signe matériel ou empreinte servant à reconnaître une chose, à la distinguer d'une autre. Tout signe servant à distinguer des produits, objets ou services.
- Emblème : figure symbolique accompagnée d'une devise. Figure, attribut, être ou objet concret destinés à symboliser une notion abstraite.
- Logotype (ou logo) : ensemble de signes graphiques servant d'emblème à un organisme, à une marque commerciale.
- Pictogramme : d essin figuratif stylisé destiné à signifier un objet (un croissant pour la lune), ou certaines indications simples (une cigarette barrée pour l'interdiction de fumer).
Impression
Produits ajoutés à l'encre pour en adapter les propriétés d'impression aux conditions de chaque travail.
Impression sur une même forme et un même papier de différents imprimés ayant des couleurs communes.
Fait que la couche de papier s'arrache sous l'effet d'une trop grande traction de l'encre ou d'une mauvaise qualité de papier.
Couleurs communes au recto et au verso d'une feuille.
Fait de retourner un tirage après avoir imprimé l'un de ses côtés pour en imprimer l'autre (les basculages sont 1/8, 1/12 ou aile de moulin).
Dits également "travaux de ville" : ce sont des travaux administratifs imprimés en petites quantités, cartes de visite, faire-part, etc. (impression typo* le plus souvent).
Sur une machine offset, habillage de caoutchouc monté sur le cylindre intermédiaire et assurant le transfert de l'image encrée du report au papier.
Rouleau de papier, monté sur mandrin, servant à l'approvisionnement des rotatives.
Gros rouleau de papier monté sur mandrin destiné à l'alimentation des rotatives.
Feuille signée en machine, stade ultime du calage. C'est sur ce justificatif que devra être aligné le tirage.
Accord donné par le client sur le dernier élément avant calage (épreuves de photogravure, ozalid, etc.). L'accord du signataire engage sa responsabilité pour la suite de la fabrication.
Du nom de son inventeur, gamme de contrôle permettant le suivi de la qualité d'un travail, des typons®* aux essais, des essais à l'impression. Son observation au compte-fils* et au densitomètre* révèle tout défaut pouvant apparaître : différence de densité, engraissement du point, déformation, doublage, etc.
Périphérique informatique d'écriture destiné à l'imprimerie, permettant de créer directement les plaques destinées aux presses à partir d'un fichier envoyé d'un poste de travail. C'est l'organe s'intercalant entre le monde prépresse de celui de la presse. (source wikipedia)
Opération de mise en route d'une machine en vue d'obtenir une bonne feuille servant de référence pour tout le tirage.
Loupe à très fort grossissement servant au contrôle du repérage et à la détection des défauts d 'impression (outil emprunté aux industries du textile).
En plus des trois couleurs primaires et du noir, certains imprimés reçoivent des couleurs supplémentaires en tons directs (voir " Pantone " ).
- En offset, le groupe imprimant comprend 3 cylindres : porte-plaque (report), porte-caoutchouc (blanchet), porte-papier (de marge).
- Élément imprimant en héliogravure.
La définition qualifie la plus ou moins bonne netteté d'un document à reproduire, ainsi que sa reproduction.
Appareil permettant de mesurer l'opacité ou la coloration d 'un film ou d'une épreuve, par transparence ou par réflexion.
Impression réalisée par une imprimante professionnelle Epson Stylus Pro, avec des encres UltraChrome™, sur un papier certifié. Chaque tirage est authentifié par un numéro et une signature, estampillé et accompagné d'un certificat.
La digigraphie s'appuie sur la technologie d'impression jet d'encre.
Élément imprimant en sérigraphie.
Opération consistant à éliminer sur le report un texte ou un élément ne devant pas figurer à l'impression.
Sur machine à imprimer, réserve d 'encre alimentant les rouleaux encreurs.
Défaut d 'encrage ou de pression augmentant la dimension des surfaces imprimées.
Phénomène faisant apparaître (parfois tardivement) au verso d'une feuille, une surface jaunâtre correspondant à l'impression faite au recto (ou inversement). Encore mal expliqué, ce défaut proviendrait d'une sublimation de l'encre.
Qualifient les presses à imprimer alimentées par du papier en feuilles.
Procédé d'impression à partir de clichés souples en relief en caoutchouc ou en plastique. Ce procédé permet, à partir d'encres spéciales, l'impression sur divers supports :plastique, carton, carton ondulé ...
Excès de pression en machine, faisant apparaître un relief au verso des feuilles (typo).
Quantité de papier détérioré ayant servi au calage de la machine à imprimer.
Procédé d'impression utilisant des cylindres de cuivre gravés en creux et des encres liquides, réservé aux tirages en très grandes quantités.
Secteur d'activité réalisant tous les travaux imprimés à l'exclusion de la presse.
Ancêtre de l'offset, ce procédé d'impression à plat utilise l'antagonisme de l'eau et des corps gras, l'élément imprimant étant une pierre (litho) ou une feuille de zinc. Le procédé est encore utilisé de nos jours pour la réalisation d'oeuvres d'art.
Salissures au verso d'une feuille imprimée par l'excès d'encre du recto de celle qui la p récède.
- papier emballant les rames ou les bobines de papier pour les protéger et en conserver l'hygrométrie ;
- mauvaise feuille d'un tirage conservée pour le réglage en machine de travaux ultérieurs et de ce fait limitant la gâche ;
- papier que l'on intercale entre deux feuilles fraîchement imprimées, afin d'éviter le maculage.
Procédé d'impression dérivé de la lithographie, fondé sur l'antagonisme de l'eau et de l'encre grasse. L'élément imprimant (report) transfère son encrage sur un cylindre caoutchouté (blanchet), qui à son tour le dépose sur le papier. L'offset est le procédé d'impression le plus utilisé pour reproduire des travaux de qualité de tirages moyens ou importants.
Marque commerciale déposée devenue terme de métier. Épreuve de contrôle des typons® montés en imposition avant copie. L'ozalid® est l'ultime bon à tirer.
Quantité de papier nécessaire aux différents réglages en impression et finition. Ce terme qualifie également la différence entre la quantité commandée et celle livrée. Elle sera facturée en plus ou en moins sur la base convenue du mille suivant.
Partie de la feuille saisie par les pinces lors de l'impression et donc non imprimée.
Nombre d 'exemplaires du même document disposés sur une forme imprimante.
Secteur d 'activité réalisant tous les périodiques (journaux, magazines, etc.).
technique de reproduction des documents en couleurs par la superposition des 4 couleurs de base : les 3 couleurs primaires : cyan, jaune, magenta, plus le noir.
Elément situé à l'avant d 'une machine à imprimer, où le conducteur réceptionne les feuilles imprimées qui sont alors taquées en pile.
Superposition parfaite des couleurs les unes par rapport aux autres.
Fins tirets disposés hors de la surface utile d'un tirage pour assurer le repérage des couleurs entre elles ou le tracé des coupes.
Opération qui consiste à ajouter un nouveau texte sur une feuille déjà imprimée.
Elément imprimant en offset obtenu à partir de l'insolation du montage typons sur une plaque métal photosensible, dite également forme imprimante.
Qualifie les presses à imprimer alimentées par du papier en bobine.
Défaut d'impression provoqué par un déséquilibre du mouillage (manque) par rapport à l'encrage.
Ordre de passage des couleurs en machine
Procédé d'impression à plat utilisant un écran de soie tendu sur un cadre. Les parties non opacifiées de l'écran laissent passer l'encre poussée par une raclette. Permet toute impression sur tous supports plats (P.V.C, carton, métal. .. ).
Nombre d'exemplaires commandés pour un seul et même travail (exemple : un tirage à 5 000 exemplaires).
Tirage réalisé à la suite du tirage initial, mais pouvant faire intervenir un changement de papier.
Tirage supplémentaire d'une partie d'un ouvrage, réalisé en dehors du tirage de base.
Procédé d'impression à partir de clichés rigides en relief ou d'une composition au plomb. Utilisée pour les petits tirages (exemple : imprimés de ville).
La valeur d'une trame se mesure en pourcentage : on compare la surface des points à la surface blanche restante.
PAO
Ajouter du blanc. Rendre un texte plus léger et plus lisible.
- Renfoncement de un ou plusieurs cadratins de la première ligne d'un paragraphe ;
- Passage compris entre deux de ces lignes en retrait.
Caractère imitant l'écriture cursive
Valeur du blanc entre deux lettres d'un mot; elle est modifiable à volonté.
Abréviation de American Standard Code for Information Interchange. Standard universel utilisé pour représenter tous les signes typographiques. Format d'un fichier ne contenant que du texte brut.
Correction de texte apportée après flashage et pratiquée directement sur le film.
Tout espace non imprimé entre les mots, entre les lignes ou entre les autres éléments d'une page.
Conception assistée par ordinateur
Calcul du nombre de signes d'un texte et de son encombrement dans l'ouvrage en fonction du type de caractère choisi lors de son traitement typographique.
Evaluation du nombre de signes d'une copie et évaluation de l'encombrement du texte après son traitement typographique.
Appellation typographique d'une lettre, majuscule d'imprimerie.
Représentation graphique d 'une lettre, d'un chiffre ou d'un signe typographique.
Tiroir compartimenté de rangement des caractères typographiques de plomb. Les lettres minuscules, les plus usitées, étaient ainsi placées à la partie inférieure de la casse, d'où l'expression, " bas-de-casse "·
Se dit d 'une composition également répartie sur un axe.
Largeur de l'oeil (encombrement latéral du dessin) d'un caractère. Autrefois,elle incluait aussi les approches (largeur visible + blancs) et correspondait en fait à l'encombrement du bloc de plomb du caractère. La souplesse de l'informatique permet dorénavant de modifier non seulement l'approche, mais également la chasse d'un caractère en modifiant automatiquement sa forme (en le resserrant ou en l'élargissant).
Des classifications sont proposées par les théoriciens de la typographie; la plus utilisée , dite de Thibaudeau , comprend quatre familles dont le principe est fondé sur la forme (ou l'absence) des empattements des lettres :
- les antiques (ou lettres bâtons), sans empattement (ex. : univers, futura...) ;
- les elzévirs, à empattement triangulaire (ex. : times, garamond...) ;
- les didot, à empattement filiforme (ex. : bodoni, century...) ;
- les égyptiennes, à empattement rectangulaire (ex. : rockwell, lubalin...) ;
- il faut ajouter à ces quatre grandes familles les fantaisies et les écritures qui n'ont aucune des caractéristiques précitées (ex. : script, gothique...).
Systèmes ou matériels informatiques pouvant communiquer entre eux.
Report d'un typon par insolation sur une plaque offset.
Document original (manuscrit ou tapuscrit) sur lequel sont portées les précisions nécessaires à la composition. Ce peut aussi être le contenu d'un CD provenant d'un traitement de texte.
Faute résultant d'une omission, inversion, addition ou substitution de lettre.
Dimensions d'une lettre. La force d'un corps s'exprime en points* (référence au caractère en plomb). (Voir aussi " Lettre [Anatomie d'une] ").
Signe de correction, en forme de delta grec, indiquant qu'une lettre, un mot ou un passage doit être supprimé (mot latin signifiant " qu'il soit effacé .. ).
Transformation d'une image (papier ou transparente) en image numérique (numérisation).
En informatique, support de mémoire de grande capacité.
Mode de composition d 'un texte en colonne non justifiée, mais dont l'un des côtés est aligné (à gauche ou à droite), permettant en principe d'éviter des coupures de mots et de provoquer des coupures sémantiques.
Se dit d'un caractère évidé ou d 'un texte volontairement interlettré.
Ornementation terminale des jambages ou des obliques des caractères; permet de distinguer les familles de caractères " Classification des caractères ".
Mise en forme typographique d'un texte saisi sur traitement de texte*, pour les corps, graisses, styles des caractères (romain ou italique) et présentation : aligné à gauche, à droite, centré ou justifié ...
Tirage de composition effectué pour relecture. Les éventuelles corrections y seront portées.
Caractère au dessin très serré (condensé), donc de chasse très réduite.
En P.A.O., fonction qui consiste à rassembler sous une seule commande toutes les caractéristiques typographiques des textes d'un ouvrage.
Trait plus ou moins épais, utilisé pour souligner, encadrer ou séparer des textes ou des illustrations.
Opération consistant à traduire une composition informatique en points imprimables, puis à transcrire ceux-ci par écriture laser sur un film photosensible, selon une définition allant communément de 1200 à 3800 dpi (dots per inch, " points par pouce ").
Numéro d'ordre d'une page (folio pair : page de gauche; folio impair : page de droite, dite " belle (ou bonne) page ").
Epaisseur des pleins du trait d'un caractère ou d'un filet. Les graisses s'échelonnent en maigre (light), demi-gras (bold), gras (extra-bold) , extragras (heavy). Pour les filets, elles s'expriment soit en points typographiques soit en dixièmes de millimètre.
Elle consiste à placer les pages d 'un ouvrage selon une disposition p récise. L'imposition est faite par montage des typons sur un support transparent pour chaque couleur d'impression. Elle permettra ainsi aux pages de se succéder quand la feuille sera pliée (exemple : un cahier de 16 pages format 21 x 29,7 plié est imposé en 8 pages recto et 8 pages verso).
Opération qui consiste à disposer et à grouper, suivant un certain ordre, les pages de composition, de manière qu'à la sortie de la machine, après impression et surtout pliage de la, ou des feuilles de papier, les pages se suivent bien dans l'ordre de la pagination.
Jonction entre deux matériels ou logiciels leur permettant d 'échanger des informations par l'adoption de règles communes.
Modification de l'espace entre les lettres d'un mot ou d 'une ligne composée.
Espace entre des lignes composées, modification de cet espacement.
Se dit d'un caractère incliné vers la droite. Dans une composition en romain, ce caractère est généralement utilisé pour reproduire les citations, les expressions en langue étrangères, mais aussi pour renforcer un mot que l'on veut mettre en valeur.
Longueur des lignes pleines d'une composition.
Composition sans justification pour une première relecture.
Epreuve, en noir ou en couleurs, sur papier, de définition allant de 60 à 600 dpi (nombre de points par pouce) et sortant d'une imprimante à système d'écriture laser.
Grande initiale (lettre capitale) souvent ornée, placée en tête de chapitre ou de paragraphe et dont l'encombrement est de plusieurs lignes.
Règle graduée servant à calculer ou à compter, dans une hauteur définie, le nombre de lignes d'un texte dans un corps donné.
Aisance de lecture et de compréhension d'un texte ou d'un imprimé provenant soit de la qualité de son style soit de celle de sa présentation. Des choix typographiques du graphiste dépendent les facteurs de lisibilité, en fonction du message exprimé.
- Microlisibilité : appréhension des mots, du texte, lecture détaillée.
- Macrolisibilité : appréhension des ensembles, des pages, lecture globale.
Programme informatique pour un ensemble de traitements de l'information.
Groupe ou multiplet comprenant huit éléments binaires, utilisé comme unité de mesure de capacité informatique (o). Les multiples sont le kilo-octet (ko, 1000 o), le mégaoctet (Mo, 1000 ko), le giga-octet (Go, 1000 Mo)...
Procédé associant différents logiciels de traitement des textes et d'intégration des images utilisant la microinformatique. Il permet la visualisation instantanée de toute initiative sur les mises en pages.
Ensemble de lignes composées sur une même justification.
Procédé de composition fournissant directement des textes sur supports photographiques.
Unité de mesure typographique encore utilisée pour déterminer la force du corps des caractères (1 point Didot = 0,376 mm ; 1 point Pica = 0,352 mm).
Assortiment complet des signes : lettres minuscules, majuscules et petites majuscules, signes de ponctuation, chiffres et signes mathématiques, etc., d'une même famille de caractères du même corps et de la même graisse.
À noter que les caractères romains et italiques d'une même famille appartiennent à deux polices différentes.
Langage informatique de communication avec une imprimante.
Caractère droit.
Frappe et enregistrement des textes à composer sur un support en vue de leur traitement pour leur enrichissement typographique.
Chaque lettre, blanc, ponctuation, chiffre constituant l'ensemble de la copie. Le calibrage s'évalue à partir du nombre de signes (" mille de signes ").
Ensemble de signes conventionnels signalant toute correction sur un texte composé ou mis en pages.
Logiciel de saisie de données informatiques. Il permet la création, la manipulation et l'édition de ces données organisées sous forme de tableaux.
Stade perfectionné de la dactylographie ancienne. Il permet de visualiser sur écran les textes composés, de les enrichir typographiquement, et de les sortir sur imprimante.
Passage d'un langage informatique à un autre langage informatique.
Règle graduée en mesures (points) typographiques.
Papier
La qualité du papier est défini par les appellations suivantes :
- pure cellulose : 100 % pâte chimique ;
- sans bois : 95 % pâte chimique + 5 % pâte mécanique ;
- avec traces de bois : 60 % pâte chimique + 40 % pâte mécanique ;
- avec bois: 30 % pâte chimique + 70 % pâte mécanique.
Phénomène dû à l'électricité statique ; défaut provoquant des difficultés d'impression.
Traitement de surface du papier
Papier utilisé principalement pour la réalisation de liasses. Il remplace le papier carbone précédemment employé.
Adjuvant entrant dans la fabrication du papier pour lui donner un aspect plus blanc.
Papier de très faible épaisseur, résistant et opaque ; permet de limiter l'épaisseur des ouvrages ayant un très grand nombre de pages.
Donne à la pâte à papier la blancheur convenable.
Se dit d'un papier comprenant une part (exprimée en %) de pâte mécanique dans la pâte chimique.
Papier épais utilisé pour l'édition de livres. Son imprimabilité limitée l'exclut pour la réalisation d'ouvrages comportant des illustrations de qualité.
Capacité d'un papier (comme le couché ou le castcoated) à réfléchir la lumière. Cet effet voulu de brillance de la couche est proportionnel au calandrage.
Carton de qualité supérieure surtout utilisé pour la réalisation de cartes de visite.
Opération mécanique destinée à améliorer l'état de surface du papier couché ou non. Elle consiste à laminer le papier entre des cylindres pour :
- améliorer le lissé de surface ;
- donner plus ou moins de brillance au papier.
Qualifie le papier d'un grammage égal à 200 g (jusqu'à 400g).
Se dit d'un papier rigide, mais souple.
Papier dont la couche a été calandrée par un cylindre chromé et chauffé lui assurant ainsi une très haute brillance (chromolux, kromekote ... ).
Base constituante du papier, extraite du bois par cuisson et lessivage. Le papier pure cellulose est 100% pâte chimique.
Substance ajoutée lors de la fabrication du papier pour en augmenter les qualités d'opacité, de blancheur, etc.
Papier fabriqué à partir d 'une pâte composée de chiffons d'origine végétale (coton, lin, etc.).
Papier couché de qualité supérieure.
Dépose sur le papier d'une mince couche d'une solution colloïdale de pigment (talc, kaolin, etc., et colle). Selon la méthode employée, le couché sera dit : " machine "," moderne, ou " classique''·
Papier dont la surface est enduite d'une couche de kaolin ou de craie naturelle, destinée à en boucher les porosités.
Papier carteux blanc ou coloré dans la masse, surtout employé pour les travaux administratifs.
Aspect d'une feuille de papier examinée par transparence pour juger de son opacité.
Commande spécifique de papier fabriquée à partir d 'un tonnage minimum (3 t) dans le format le plus adapté au tirage, et nécessitant un délai qui peut aller de 4 à 8 semaines.
Commande spécifique de papier fabriquée à partir d 'un tonnage minimum (3 t) dans le format le plus adapté au tirage, et nécessitant un délai qui peut aller de 4 à 8 semaines.
Motif visible par transparence, effectué lors de la fabrication de certains papiers.
Poids du papier exprimé en grammes pour une surface de 1 m².
Défaut d'un papier qui ondule.
Poids du papier exprimé en grammes pour une surface de 1 m².
Importance de l'humidité ambiante sur la stabilité dimensionnelle du papier.
Papier habituellement réservé à l'emballage, obtenu à partir de pâte à papier issue de résineux (fibres longues).
Couché machine avec bois (mat ou brillant), de 72 g/m2 maximum, très utilisé pour l'impression sur rotatives des magazines, mailings de V.P.C., etc. (de l'anglais Light Weight Coated).
Largeur de la bande de papier d'une bobine exprimée en centimètres.
Unité de fractionnement d 'une rame *; 1 main = l/20e de rame, soit 25 feuilles.
Se dit d 'un papier qui donne au toucher une sensation d 'épaisseur et de résistance. À grammage équivalent, deux papiers de qualité différente n'ont pas la même main.
Par opposition à brillant, qui ne réfléchit pas la lumière. Couché mat: papier n'ayant subi qu'un léger calandrage*.
Papier couché de qualité courante, utilisé pour les notices techniques et la publicité de grande diffusion.
Papier non couché dont la surface est suffisamment apprêtée pour l'impression en offset de textes et d'illustrations.
Aptitude plus ou moins grande d'un papier à laisser passer la lumière.
Papier livré non protégé par des macules.
Fabricant ou revendeur de papier.
Pâte destinée à la fabrication du papier.
- Pâte chimique : pure cellulose de bois obtenue par cuisson et lessivage.
- Pâte mécanique : pâte obtenue par le broyage du bois et n'ayant subi aucun traitement chimique ou de cuisson.
On peut calculer rapidement le poids d'une revue , d'un catalogue, d'un imprimé de plusieurs feuillets. (On doit évidemment connaître le format, le nombre de pages et le grammage du papier.) Pour faire ce calcul, il faut, bien sûr, se souvenir :
- que le format de papier AO (84,1 cm x 118,9 cm) est égal à 1m2 ;
- que le grammage du papier est le poids de 1 m2 de ce papier ;
- que le format A4 (21cm x 29,7cm) est égal à 1/16e de mètre carré ;'
- qu'une feuille comprend forcément 2 pages.
Unité de comptage du papier ( = 500 feuilles, ou 20 mains de 25 feuilles).
500 feuilles de papier au format A4 (210 x 297mm).
Papier obtenu avec des pâtes provenant de papiers de récupération.
C'est la coupe d'une bobine mère, dans le sens de la longueur. Les bobines ainsi obtenues (bobines filles) sont de laize et de poids inférieurs.
Direction dans laquelle sont orientées les fibres du papier lors de la fabrication.
Maintien des dimensions d'origine d'une feuille de papier durant tout le processus de traitement de la chaîne graphique.
Papier conservé en magasin par les fabricants ou revendeurs, immédiatement disponible. Son coût est bien supérieur à celui du papier sur fabrication.
Les papiers reçoivent une enduction d'apprêt, sur une ou deux faces, pour en améliorer le lissage et la blancheur.
Incurvation d'une feuille " roulant " ou se cornant sous l'effet d'un défaut d'hygrométrie, ou lors du façonnage.
Papier de belle qualité ne présentant pas de vergeures, à l'inverse du papier vergé.
Qualité de papier présentant des vergeures (prononcer verjure) parallèles.
Photographie
Portion d'espace embrassée par un objectif en fonction de la diagonale du format utilisé et de la longueur focale. Un objectif de très courte focale couvre une grande largeur de champ, on l'appelle un " grand-angle " , ou " grand-angulaire ".
Dispositif infrarouge de mise au point automatique d'un appareil de prise de vue.
Dispositif composé d'un support de document mobile et d'un appareil de prise de vue se déplaçant perpendiculairement au plan du document.
Défaut dû à une dominante, c'est-à-dire à une teinte affectant l'ensemble de l'image.
Ecran destiné à masquer une partie d'un cliché, pour ne conserver que celle qui a été ainsi cadrée.
Détermination par traçage des parties conservées d'un document original en précisant les dimensions voulues ou l'échelle d'agrandissement ou de réduction.
Dimensions, en largeur et en hauteur, d'un document, qui déterminent à la fois ses proportions générales et la partie de scène qui est isolée.
Recherche et sélection des mannequins appropriés pour l'élaboration d'une photo.
Cellule photoélectrique étalonnée pour mesurer l'éclairement d'un sujet.
Enceinte obscure d'un appareil photographique recevant la surface sensib.le; nom donné aux appareils de grand format eux-mêmes.
Image photographique obtenue après exposition et traitement d'une couche sensible (synonyme de phototype).
Tirage direct d'une pellicule avant agrandissement. Planche-contact : série de ces tirages sur laquelle s'opère le choix.
Prise de vue oblique dirigée de bas en haut.
Fond sans angle permettant les prises de vue sans ligne de fuite.
Rapport entre la lumière incidente et la lumière réfléchie mesurées en un point précis.
Elément mécanique de diamètre généralement réglable et servant à doser la quantité de lumière reçue par la surface sensible. Également synonyme d'ouverture de diaphragme.
Image photographique positive et transparente - généralement polychrome - de format 24 x 36 mm (ou 6 x 6 cm).
Ellipse de couleur dominante. Ton prédominant dans toutes les couleurs d 'une image.
Copie d 'un original (typon ou photographie).
Terme employé pour toute photographie sur support transparent, ayant les mêmes caractéristiques que la diapositive, mais d'un format supérieur au 24 x 36 mm (marque déposée de Kodak).
Indications portées au dos des photos : nom du photographe, de l'agence, légende succincte, numéro du cliché.
Temps de pose pendant lequel le support est exposé à la lumière.
- Sous-exposition : densité trop faible d'une image, en raison d 'une insuffisance de lumière.
- Surexposition : excès de lumière entraînant des densités trop élevées sur le négatif.
Ecran coloré permettant d'annuler certaines composantes de la lumière en vue d'en renforcer d'autres. Il existe aussi des filtres produisant des effets spéciaux.
Photographie instantanée, prise sous l'éclair d'une lumière intense. Appareil électronique destiné à produire un éclair identique et que l'on synchronise avec le déclenchement de l'obturateur. L'emploi des flashes permet l'utilisation de façonneurs de lumière et donne un meilleur rendu des sujets, grâce notamment à une plus grande latitude de pose.
Distance entre le centre optique de l'objectif et la surface sensible lorsque la mise au point est faite à l'infini.
Le plus usité est le 24x36, viennent ensuite les moyens formats ( 4,5 x 6 cm, 6 x 6 cm, 6 x 9 cm etc.) et les formats de chambre (4x5 inches, 13x18 cm, 20x25 cm etc.).
Amas chimiques composant la structure d 'une image photographique que l'on peut déceler à l'oeil nu. Plus une pellicule est sensible , plus elle produit de grain. Ainsi une 50 ASA, par exemple, donne-t-elle une image très nette et avec peu
de grain , et une 400 ASA une image moins nette et avec beaucoup de grain.
Négatif intermédiaire entre une diapositive et un tirage papier ou entre un film original et les copies définitives.
Pellicule originale donnant un positif après le développement.
Image photographique obtenue après exposition d'un film dont les densités et les valeurs sont inversées par rapport au sujet.
Image photographique où les valeurs sont inversées par rapport à l'original (voir" Positif ,).
Système optique comprenant l'ensemble des lentilles qui permettent la formation correcte de l'image.
Surface sensible développée, positive ou négative, en noir et blanc ou couleurs, ayant servi à la prise de vue et à partir de laquelle sont établies les copies.
Prise de vue simple d'un objet.
Procédé photographique consistant en la capture d 'une image pour la retranscrire sur un support totalement informatique. L'image ainsi " numérisée ", c'est-à-dire traduite en langage binaire, peut apparaître instantanément sur un moniteur d'ordinateur :
- contrôle immédiat de l'image, et donc correction possible des angles de vue, de la lumière et des couleurs sur l'écran ;
- sortie d'épreuve quasi instantanée (avec une imprimante), tirage papier haute définition identique à l'image visualisée sur le moniteur ;
- intégration directe dans la chaîne P. A. 0 . pour la photogravure, ou en basse définition pour la réalisation des maquettes.
Lieu où est conservée une collection de photographies.
Se dit d 'une épreuve photographique dont les détails sont très précis.
Unité élémentaire de prise de vue.
- Plan en pied : cadrage d'un personnage de la tête aux pieds.
- Plan américain : cadrage d'un personnage jusqu'au dessus des genoux.
- Gros plan (close-up): prise de vue de très près.
Prise de vue oblique dirigée de haut en bas.
Procédé photographique permettant le développement quasi instantané d'une photo sur papier.
Appareil permettant de mesurer l'exposition du sujet, en vue de déterminer le temps d'exposition en fonction de la sensibilité du film.
Support photographique reproduisant les valeurs réelles.
Image photographique où les valeurs sont équivalentes à l'original (voir " Négatif ").
Distance en deçà et au-delà de laquelle l'image devient floue.
Cadrage modifié d'un document lorsque le cadrage initial ne convenait pas.
Désigne les appareils photographiques dans lesquels la visée se fait, après réflexion de la lumière par un miroir, directement à travers l'objectif.
Reprise d'un document photographique pour y effectuer des corrections, accentuer les contrastes, modifier certains détails...
Valeur numérique exprimant les conditions d'exposition d'une surface sensible. Se mesure en ASA, DIN et ISO.
Appuyer sur le déclencheur de l'appareil photo.
Opération consistant à reproduire une épreuve photo en ekta ® * à partir d'un fichier numérique.
Chevauchement, volontaire ou non, de deux images différentes sur une même pellicule, effectué à la prise de vue, au tirage ou au traitement.
Dispositif optique permettant de mesurer les distances, couplé avec certains appareils de prise de vue.
Objectif à fort grossissement permettant de photographier les sujets éloignés.
Durée de déclenchement de l'obturateur.
Objectif à focale variable surtout utilisé en reportage.
PAO
Famille de caractères (bâton) dont les lettres ne comportent pas d'empattement (voir aussi " Classification ").
C’est un regroupement de différents acteurs (imprimeurs, donneurs d’ordre, éditeurs de logiciels, …) qui décident des « normes » à appliquer au marché européen. Elles sont basées sur des moyennes de mesures effectuées sur des presses en condition standard. Les mesures sont effectuées par la Fogra. Les conditions d’impression et de mesure sont définies en détail dans la norme ISO 12647. A partir de ces mesures, l’ECI réalise des profils ICC qui sont mis à disposition gratuitement sur leur site internet (http://www.eci.org/en/downloads).
Contrôle avant impression d'un document afin de s'assurer que la maquette est conforme aux attentes.
Exemple : L'épreuvage permet par exemple de mieux paramétrer les couleurs d'une maquette.
Une nomenclature désigne une instance de classification (code, tableau, liste, règles d'attribution d'identité...) faisant autorité et servant de référence dans le cadre d'une discipline donnée (exemples : en chimie, en botanique, en zoologie, en astronomie, etc.). La nomenclature est un élément-clé de toute taxonomie.
Photogravure
Surface pleine uniforme, imprimée dans une même couleur (contraire : surface tramée).
Épreuve numérique de contrôle de photogravure. Elle permet de disposer d'une épreuve sans avoir à flasher les films.
Analyse ou restitution d'une image ligne à ligne par un faisceau lumineux.
Appareil photographique pour photogravure traditionnelle, encore utilisé pour des travaux spéciaux.
De Benjamin Day, inventeur du procédé.
Photogravure initialement exécutée manuellement par remplissage et décalque de trames de différentes valeurs permettant d 'obtenir un grand nombre de couleurs à partir des trois primaires (cyan, magenta, jaune), plus le noir. Ces opérations s'effectuent maintenant en P.A.O.
Sélection en deux couleurs d'une photo noire ou couleur.
Accord client sur les documents d'exécution avant l'envoi en photogravure.
Nuancier permettant de visualiser les nombreuses couleurs pouvant être obtenues à partir des trois primaires, plus le noir, par association de leurs valeurs tramées (de 5% à 100 %). Cet" outil, sert à la définition des tons benday*, et à traduire les tons Pantone en gamme primaire.
Reproduction par contact d'un négatif ou d'un positif.
Couche photosensible d'un film. Après développement, elle se situera sous le support en sens offset, et au-dessus en sens litho.
Procédé d 'épreuve de contrôle de photogravure - d'après films- en couleurs d'un document (marque déposée de Dupont de Nemours). Cette épreuve fait office de B.A.T. (voir aussi" Matchprint...).
Texte devant apparaître en blanc ou en couleurs dans une image sélectionnée ou un benday.
Valeur progressive tramée pouvant aller de 1 à 100%.
Illustration offrant des dégradés (exemple : lavis, tirage photographique ndir), par opposition au dessin au trait*. Les demi-teintes nécessitent l'opération de tramage.
Document, bromure ou film, non tramé.
Reproduction d'une photo ou d 'un dessin en demi-teinte de telle sorte que la silhouette d'une personne ou d'un objet apparaisse seule sur le blanc de la page après suppression de tout ce qui l'entoure.
Document original à scanner qui ne peut être analysé par transparence (exemple : illustration sur papier, tirage photo...).
Epreuves de photogravure tirées couleur par couleur sur le papier de tirage. Rassemblés en gamme, ces essais permettent de contrôler la sélection et facilitent le suivi en machines. Ils font office de B.A.T.
Support reproduisant après photogravure une image ou un texte et destiné au montage. L'image sur le film est en noir sur fond transparent en positif, et inversement en négatif.
C’est un organisme allemand spécialisé dans les industries graphiques, qui a mis en place un programme de certification sur les différents aspects de la colorimétrie dans l’industrie graphique : épreuvage, CTP, impression, encres, papier, … Ces contrôles se fondent en grande partie sur les normes établies par l’ECI.
Partie d 'impression tombant à la coupe. Une quadrichromie dite " à fond perdu , aura de la matière au-delà de son format définitif.
Liasse rassemblant les épreuves en couleurs tirées sur papier avec décomposition des couleu rs (voir aussi " Essais ").
Surface tramée de teinte uniforme donnant à l'impression un gris plus ou moins intense.
Opération consistant à augmenter la dimension d'un texte venant dans un fond, pour en garantir le repérage (par opposition, un " maigri ").
Marque dans la marge indiquant les traits de coupe. Les hirondelles permettent aussi le repérage des différents films d'une sélection au montage.
Inclusion d'une image dans une autre, ou montage de texte dans une image.
Inclusion d'une image dans une autre, ou montage de texte dans une image.
Mesure de la finesse d'une trame imprimée exprimée en nombre de points ou lignes de trames par unité de longueur (pouce ou centimètre).
Elément mis en repérage sur un négatif ou un positif pour modifier des valeurs ou des couleurs.
Epreuve en couleurs de contrôle de photogravure (marque déposée de 3M®). (Voir aussi " Cromalin ".)
Effet déformant (défaut) de photogravure dû à la superposition de deux trames dont les inclinaisons se contrarient.
Technique servant à associer image et texte par visualisation directe sur écran.
Correction de photogravure indiquant l'augmentation d'une valeur de couleur (par opposition : baisser ou descendre).
Inversion des valeurs d'une image en négatif (exemple : un titre apparaît en b lanc dans un aplat).
La numérisation est la conversion des informations d'un support (texte, image, audio, vidéo) ou d'un signal électrique en données numériques que des dispositifs informatiques ou d'électronique numérique pourront traiter1. Les données numériques se définissent comme une suite de caractères et de nombres qui représentent des informations2. On utilise parfois le terme franglais digitalisation (digit signifiant chiffre en anglais).
Opération réalisée par le scanner, qui consiste à convertir un document physique (texte ou image) en données numenques directement interprétables et utilisables sur l'ordinateur.
Terme familier désignant un petit défaut d'encrage occasionné par une particule de papier ou d'encre séchée.
La photogravure est initialement le nom donné au procédé photographique qui permettait d’obtenir des planches gravées utilisables pour l’impression typographique, dits clichés, soit au trait (sans nuances ni demi-teintes), soit en demi-teintes par tramage, ou similigravure. La photogravure a défini par la suite l’ensemble des techniques permettant la réalisation des éléments nécessaires à l'obtention de la « forme imprimante » destinée aux différents procédés d’impression comme la typogravure, l'héliogravure et l'offset.
Toutes techniques de reproduction de documents, dessinés ou photographiques, destinés à l'imprimerie. Les procédés sont photomécaniques ou numériques.
Contraction de l'anglais picture element, information digitale, plus petit élément d 'une image reproduite sur un écran. C'est la plus petite particule visible gérée par des données numériques, unité de base de la reproduction en système informatique. Le nombre de pixels pour une surface donnée exprime la résolution.
Agrandissement photographique du format d 'un typon par projection à son format d 'impression (exemple : une affiche format 4 rn x 3 rn sera d'abord sélectionnée au format 40 cm x 30 cm, puis projetée x 10).
Définition exprimée en nombre de pixels ou de lignes. Plus la résolution est élevée, meilleure sera la définition de l'image.
Appareil servant à sélectionner une image ou un texte par analyse électronique. Un faisceau laser balaie le document original et transmet l'information à un ordinateur qui, après traitement, la restitue sur films photophotosensibles (typons®), en image tramée. C'est sur ce matériel que sont réalisés le choix des trames, les proportions d'agrandissement et l'étalonnage des valeurs de chaque couleur.
Procédé consistant à séparer les couleurs les unes des autres, sur des films distincts.
Reproduction tramée en une couleur d 'un original modelé (photo).
Appareil destiné à la mesure de la répartition d'un rayonnement en fonction de la longueur d'onde ou de la fréquence.
Se dit d'un texte venant en plein sur une illustration ou un benda y (par opposition : "en réserve").
Original à reproduire ne comportant que des valeurs pleines, à l'exclusion de toute demi-teinte (exemple : texte).
Grille optique qui transforme les valeurs teintes en une multitude de points de formes et de diamètres variables en vue d'obtenir ainsi un typon tramé (exemple : simili). La valeur de la trame est fonction du support utilisé (exemple: journaux, trames 60-70 ; édition courante, 120-133-150; édition haute qualité, 175-200).
Sélection en trois couleurs d'une photo en noir et blanc ou en couleurs.
Support reproduisant après photogravure une image ou un texte et destiné au montage. L'image sur le film est en noir sur fond transparent en positif, et inversement en négatif.
Finition
Opération consistant à placer dans un ordre convenu les feuillets ou les cahiers d'un ouvrage.
Pose d'une baguette métallique ou plastique reliant par pinçage les feuillets d'un calendrier ou d'une brochure.
Accord sur l'aspect du premier exemplaire " fin "·
Se dit d'un ouvrage dont la couverture est directement solidaire des cahiers intérieurs (par piqûre ou collage).
Feuille de papier qui, après pliage, forme un tout et permet l'assemblage.
Département s'occupant de la finition de boîtes pliantes, de présentoirs, P.L.V. , etc.
Opération complémentaire consistant à effectuer un nouveau pli sur une brochure déjà façonnée en vue d 'en faciliter la distribution.
Mise en caisse carton d'un ensemble de paquets en vue d'expédition.
Enduction de colle d'un ensemble de cahiers ou de feuillets.
Collage de la bande repliée d'un feuillet à l'intérieur d'un cahier.
Collage d 'une feuille de papier, carton, tissu, plastique... sur un support plus rigide.
Réalisation en creux d'un motif (par opposition au gaufrage).
Dégagement des déchets de papier autour d'un imprimé découpé à la forme.
- à la forme (en platine) : opération consistant à couper selon un tracé spécifique un imprimé (exemple: chemise, boîte ...).
- cuir et chair : prédécoupe d'un papier adhésif sans entamer le support de protection.
Ouverture du côté fermé d'un cahier afin d'y insérer un feuillet.
Impression à chaud par décalque d un film enduit de pigments métallisés.
- collé (sans couture) : les cahiers assemblés sont d'abord grecqués (arrachage du dos par une fraise métallique), puis enduits de colle et enfin endossés sous couverture.
- cousu collé : les cahiers assemblés sont cousus ensemble, puis enduits de colle et enfin endossés sous couverture. Dans les deux cas, la finition de l'ouvrage s'effectue par une coupe trois faces.
Positionnement du corps d'un ouvrage dans la couverture.
Opération consistant à insérer un feuillet ou un cahier dans un ouvrage.
Chaîne de façonnage permettant d'effectuer automatiquement l'encartage, la piqûre à cheval et la coupe de brochures.
- Répertoire : découpe en onglet sur des intercalaires.
- Coups de pouce : découpe en forme de demi-lune sur un corps d 'ouvrage pour en repérer les différents chapitres.
Reprise au massicot du papier, avant impression, de façon à lui donner quatre angles droits.
OIpérations finales de pliage, brochage, découpe... à la suite desquelles un imprimé prend sa forme définitive.
Outil en bronze ou en magnésium dont le relief permet l'impression à chaud d'un document en dorure dans de nombreuses couleurs, souvent métallisées.
Feuillet permettant de relier le corps d'un ouvrage à la couverture.
Impression d 'un motif sur un imprimé, en relief ou en creux, encré ou non, servant à mettre en valeur une impression. Il s'exécute à chaud ou à froid.
Enduction de gomme arabique sur la partie à sceller d'un document (exemple: catte-lettre).
Opération consistant à fraiser le dos d'un ouvrage, en vue du collage des cahiers.
Document imprimé à part et inséré, au moment de la reliure, dans un ouvrage.
Repère imprimé au dos de chaque cahier, permettant d'éviter les erreurs d'assemblage.
Matériel servant à la coupe du papier.
Saillie ou rainure de chaque côté du dos d'un ouvrage broché ou relié.
Garniture métallique ou plastique renforçant une perforation (exemple : trou de suspension d'un calendrier).
Se dit d'un texte venant en plein sur une illustration ou un benda y (par opposition : " en réserve ,,).
Application d'une pellicule cellulosique ou synthétique transparente ou teintée, brillante, satinée ou mate sur une feuille imprimée (peut se faire recto seul ou recto verso).
Opération consistant à perforer des feuilles de papier de façon à en détacher aisément une partie (coupon-réponse).
Opération consistant à effectuer un ou plusieurs trous de différents diamètres à l'aide d'emporte-pièces ou de mèches creuses (feuillets pour mise sous classeur).
- à cheval: agrafes métalliques au pli d'un ouvrage pour en réunir la cou vertu re et les cahiers intérieurs ;
- à plat : agrafes métalliques traversant un ouvrage dans son épaisseur, du dessus vers le dessous ;
- bouclette : agrafes métalliques en forme de boucle, placées à cheval, permettant l'insertion de brochures dans un classeur à anneaux.
Insertion d'un document imprimé entre deux feuilles de plastique thermosoudées.
On distingue les plis simples, roulés, portefeuille, croisés, décalés, accordéon, parallèles, enveloppants.
Le papier imprimé à plat doit être plié pour former des cahiers de 4, 8, 16, 24 ou 32 pages. Cette opération se réalise sur une plieuse. L'impression doit être bien sèche pour éviter le maculage.
Opération qui consite à écraser, au pli, les fibres du papier au moyen d'un filet raineur ou d'une molette faisant apparaître un sillon dans la feuille. Indispensable pour les papiers supérieurs à 170 g, il garantit un pli net et de bel aspect.
Se dit d 'un ouvrage dont la couverture est solidaire des cahiers intérieurs par apport et collage de gardes.
Coupe au massicot, après impression, en vue de séparer les différentes poses d'une même forme.
Film transparent utilisé pour le paquetage des imprimés.
Chute de papier après coupe.
Opération d'envois groupés à de nombreux destinataires.
Petit ruban tressé ou cartonnette servant de marque-page.
Système de reliure métallique ou plastique (surtout utilisé pour les calendriers et agendas).
Mise en forme par chaleur et aspiration d'un feuillet plastique imprimé (exemple : poster en relief).
Soudure à chaud de feuillets plastiques.
Ornement tissé collé en tête et en pied du dos d'un ouvrage relié.
- machine : passé sur presse offset, comme un encrage. Ce vernis de faible épaisseur est surtout destiné à protéger l'impression. Il peut être partiel ou en pleine surface.
- synthétique : vernis déposé par une machine spéciale (vernisseuse). Son épaisseur donne au tirage un brillant remarquable.
- UV : de très haute qualité, il est obtenu par le séchage des feuilles enduites de vernis passant sous des rampes à rayons ultra-violets.
- sélectif : se dit d 'un vernis, le plus souvent UV, ne recouvrant que partiellement la feuille imprimée pour en accentuer les parties brillantes contrastant avec la matière du papier.